Chartreuse Tarragone 1960 Pères Chartreux - 43°
Espagne
4NCHART18
6 684,00 €
Chartreuse Tarragone présumée vers 1960 Pères Chartreux - 43°
En 1605, le Maréchal d'Estrées remet un manuscrit comportant la mystérieuse formule d'un « Elixir de Longue Vie » aux moines de la Chartreuse de Vauvert, à Paris. La recette ne sera réellement exploitée qu'en 1737. A cette date, l'apothicaire de la Grande Chartreuse en fixe définitivement la formule. Toujours fabriqué sous le nom d'"Elixir Végétal de la Grande-Chartreuse", il titre 71 % vol. Moins forte en alcool (55 % vol), la Chartreuse Verte, dite "Liqueur de Santé", sera mise au point en 1764. La Révolution survient. Les moines sont dispersés, certains sont arrêtés, la survie de l'ordre des Chartreux menacée. Et pourtant, leur secret sera miraculeusement préservé. Les moines réintègrent la Grande Chartreuse en 1816. En 1838, la formule est adaptée, ils produisent une liqueur plus douce, moins alcoolisée, la Chartreuse Jaune, qui titre 40°. Nouvel épisode douloureux : expulsés de France en 1903, les moines emportent leur secret, et se réfugient à Tarragone en Espagne.
Nez
Puissant herbacé, poivré.
Bouche
Fraîche sur des notes mentholées, sève de pin et agrumes.
Pays / Région : Espagne
Degré : 43°
Volume : 70cl
Chartreuse
Les liqueurs Chartreuse tiennent leur nom de l’Ordre des chartreux, qui tire le sien d’un lieu où Bruno et ses six compagnons décidèrent de s’implanter en 1084 : le « désert » de Chartreuse.
C’est dans ces montagnes austères que fut érigé un ermitage pour vivre en solitude et en communauté, en prières et en contemplation, dans le silence du monastère.
La devise d’autosuffisance des chartreux leur impose de trouver des moyens de subsistance dans leur environnement proche : ils deviendront successivement éleveurs, pisciculteurs, exploiteurs des forêts de Chartreuse, et même maîtres de forges.
En 1605, les moines parisiens de la Chartreuse de Vauvert reçoivent des mains du duc d’Estrées un manuscrit révélant la recette d’un mystérieux élixir, composé d’une immense partie des plantes médicinales alors connues des apothicaires. La formule étant très complexe, elle ne fut étudiée qu’à partir de 1737, par le moine apothicaire de la Grande-Chartreuse près de Grenoble.
En 1838, une liqueur de Mélisse qui se caractérise par une couleur blanche est mise au point par Frère Bruno Jacquet. Cette même année, Frère Colomban Mure-Ravaux élabore juste avant de décéder un tout autre assemblage, plus doux à la couleur jaune pâle. Celle-ci préfigure une autre nouveauté en 1840 : la « Chartreuse Jaune ». C’est dans cet esprit volontaire que le Père Garnier, procureur et responsable des Liqueurs, décide, toujours en 1840, d’appeler une autre liqueur de santé élaborée avec patience par les moines : la « Chartreuse Verte ».
« Survivre sans jamais tendre la main ». Au cours de leurs 900 ans d’existence, ils ont appris la résilience afin de s’adapter et préserver leur savoir-faire : le temps passe, la Chartreuse demeure.